Cirques

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TEXTE COMPLET :

Quel est le problème avec les cirques mettant en scène des animaux non humains ?

1 – Les animaux ne sont pas des marchandises

À ce titre, nous ne devons pas les considérer comme étant à notre disposition. Les utiliser pour notre divertissement, même si l’on pense qu’ils sont “bien traités”, perpétue l’idée qu’il est moralement acceptable de le faire.

2 – L’apologie de la domination humaine

Tous les numéros présentés par les cirques mettant en scène des animaux non humains montrent un rapport de domination, systématiquement à l’avantage des êtres humain.e.s. Chevaux, chiens, chats, dromadaires, chèvres, tigres, éléphants, lions et autres animaux, “domestiques” ou sauvages, sont forcés à obéir aux ordres donnés par leur dresseur·se. Cette image d’une humanité qui contrôle et manipule la nature et ses représentant·e·s est la base même du spécisme, qui place l’humain.e sur un piédestal.

3 – Une vie de captivité et de souffrance

Dans les cirques, les animaux passent l’intégralité de leur vie en captivité. Ils ne connaîtront jamais la liberté ; et leurs conditions de vie ne correspondront jamais à leurs impératifs biologiques. La plupart des animaux développent par ailleurs des comportements répétitifs, témoins de leur détresse psychologique : éléphants qui se balancent d’un pied sur l’autre, tigres qui lèchent continuellement les barreaux de leur cage, etc.

4 – La “complicité” est un leurre

Aucun animal non humain ne peut être “complice” avec un humain qui le maintient en captivité contre son gré, et dispose de son corps et de sa vie. Ce que l’on peut prendre pour de la complicité entre les animaux non humains et leurs dresseurs·ses et en fait de la soumission et du conditionnement. Contrairement à ce que les cirques tentent de faire croire, les procédés de dressage sont par ailleurs basés sur la peur et la punition. Même si l’on peut avoir l’impression que certains animaux prennent du “plaisir” à réaliser un numéro, nous ne devons pas perdre de vue que nous sommes incapables d’obtenir leur consentement.

De nombreux “accidents” montrent par ailleurs que les animaux tentent de fuir quand ils le peuvent, voire d’agresser leur dresseur·se dès qu’une occasion favorable se présente.