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Végétalisme, véganisme et alimentation des bébés : à savoir
Qu’ils soient d’origine animale ou végétale, ces produits permettent de couvrir les besoins nutritionnels des bébés : préparations infantiles à base de protéines animales ou végétales.
Qu’ils soient d’origine animale ou végétale, ces produits ne permettent pas de couvrir les besoins nutritionnels des bébés : laits d’origine animale et jus végétaux de consommation courante.
L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) rappelle que “le lait maternel est l’aliment de référence adapté aux besoins du nourrisson, et qu’hors allaitement, seules les préparations pour nourrissons et préparations de suite (lait premier âge et deuxième âge), qu’elles soient formulées à partir de protéines animales ou végétales, permettent de couvrir les besoins du nourrisson.”
Le végétalisme est viable à tous les âges de la vie. Pour la santé de tou·te·s, diffusons les informations rationnelles.
SOURCES ET INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
– « L’Agence rappelle que le lait maternel est l’aliment de référence adapté aux besoins du nourrisson, et qu’hors allaitement, seules les préparations pour nourrissons et préparations de suite (lait premier âge et deuxième âge), qu’elles soient formulées à partir de protéines animales ou végétales, permettent de couvrir les besoins du nourrisson » (ANSES, 2013).
– La mise à jour de 2019 confirme ces recommandations : « Les parents doivent être informés du fait que les boissons courantes qu’elles soient d’origine végétale ou animale ne conviennent pas aux nourrissons âgés de moins d’un an : elles ne peuvent se substituer au lait maternel et/ou aux laits infantiles 1er et 2ème âge, cette pratique pouvant être à l’origine d’accidents graves. »
« En l’absence d’allaitement ou en complément de celui-ci, seules les préparations pour nourrissons ou les préparations de suite, autorisées par la réglementation, peuvent couvrir les besoins nutritionnels de l’enfant. […] Les boissons végétales parfois présentées comme des « laits végétaux » (à base par exemple de soja, de riz, d’amande, etc.), ainsi que les laits d’origine animale (par exemple chèvre, ânesse, brebis, jument, etc.) […] ne permettent pas de couvrir les besoins nutritionnels des nourrissons. » (ANSES, 2019).