Chasse

image_vegan_chasse_dellerie

TEXTE COMPLET

Quel est le problème avec la chasse ?

1 – Une pratique éthiquement injustifiable

La chasse n’est pas une nécessité, mais un “loisir”, un “sport”. Poursuivre, mutiler et/ou tuer un être sentient pour son propre plaisir est indéfendable.

2 – La “régulation” et l’argument écologique sont des leurres

Les chasseurs/ses prétendent avoir une mission de “régulation”. Or, si les populations de certains animaux sont devenues aussi importantes, c’est en grande partie parce que les chasseurs/ses ont décimé tous les grands prédateurs naturels (ours, loups, lynx…).

L’agrainage consiste à nourrir les animaux sauvages, la plupart du temps dans le but de lier les animaux à un territoire particulier pour les tuer plus facilement, ou d’augmenter le nombre d’animaux “chassables”, multipliant ainsi artificiellement les populations.
Cette pratique entraîne d’autres conséquences allant totalement à l’encontre de l’argument écologique invoqué : prolifération des rongeurs qui se nourrissent ainsi, dont la surpopulation menace les écosystèmes et favorise l’apparition de maladies et l’augmentation du nombre de parasites (tiques, puces, moustiques…) ; exposition artificielle et mortelle des oiseaux qui s’y nourrissent vis-à-vis de leurs prédateurs, etc.

Sur les 30 millions d’animaux tués chaque année par les chasseurs/ses en France, environ 20 millions proviennent d’élevages, puis sont relâchés pour être chassés… Les chasseurs/ses prétendent ainsi “repeupler” des populations qu’ils et elles déciment ; notons le paradoxe. Ces animaux, inadaptés à la vie sauvage, ont du mal à se nourrir, sont des cibles faciles, ne savent pas fuir les prédateurs, et appauvrissent -bien malgré eux- le patrimoine génétique des animaux sauvages.

Chaque année, en France, environ 200 millions de cartouches sont tirées par les chasseurs/ses, et sont dans leur immense majorité dispersées dans les milieux naturels. Cela représente plusieurs tonnes d’éléments métalliques et plastiques ; et surtout plus de 6 millions de kilos de plomb, matériau hautement toxique et non-biodégradable, qui provoque la mort par saturnisme de plusieurs millions d’oiseaux, tout en contaminant l’ensemble de la chaîne alimentaire (notamment des rapaces menacés).

La chasse provoque également un dérangement important des animaux. Cela peut notamment conduire à l’abandon de couvées ou de nichées (et donc à la mort de bébés), pour les animaux directement chassés tout comme pour ceux qui ne le sont pas (dont certaines appartiennent à des espèces protégées).

Les arguments des chasseurs/ses ne visent donc qu’à enrober ou masquer ce qu’est réellement la chasse : une pratique visant à tuer, pour le plaisir, des êtres sentients.

La vie des autres animaux ne nous appartient pas. Nous devons refuser leur exploitation et leur mise à mort.

SOURCES ET INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

« L’effondrement des populations de loup, de lynx et d’ours résulte des effets conjoints de la dégradation des conditions d’habitat, de la raréfaction de leurs ressources alimentaires et de l’amélioration des techniques de lutte contre ces espèces considérées nuisibles et dangereuses. »

« La chasse et la réduction des surfaces forestières ont été les principales causes de la régression du lynx, autrefois largement répandu en France. »

► En savoir plus sur l’équilibre prédateurs-proies (sources en fin d’article)

► Informations sur l’agrainage (sources en fin d’article)

►Au sujet des animaux élevés pour être chassés (gibier d’élevage) : liste d’élevages. Une multitude de sociétés spécialisés dans l’élevage d’animaux « chassables » est disponible sur un moteur de recherche.

► Environ 30 millions d’animaux tués par an en France : Rapport de l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage)

Environ 20 millions d’animaux tués à la chasse, chaque année en France, sont issus d’élevages.

► Informations sur la grenaille de plomb, sa toxicité et sa présence.

« Chaque année, environ 250 millions de cartouches sont tirées vers les chasseurs sur le territoire français. L’immense majorité d’entre elles se retrouvent dispersées dans les milieux naturels, dont près de la moitié dans les zones humides » : Étude ROC, 2005.